Je pense sincèrement que rien ne peut te préparer à te lancer en affaires et que tu dois apprendre certains trucs par toi-même. Voici ma liste de 3 conseils que j’aurais aimé entendre en 2013, quand j’ai pris la décision de sauter dans le vide.
Tout est possible
J’aurais aimé qu’on me dise que c’est possible de réussir, que c’est possible d’en faire un métier et que c’est possible d’en vivre. Je n’avais aucun exemple entrepreneurial dans ma famille. Je me sentais loin des stéréotypes du photographe populaire et pourtant, notre saut dans le vide en 2013 porte encore fruit aujourd’hui!
J’aurais aussi aimé qu’on me dise que je vais réussir à être maman à la maison (mon plus grand rêve) et avoir une entreprise. Je vais pouvoir être la mère que j’ai toujours voulu être et m’épanouir au travail aussi. Garde ta vision en tête.
Et finalement, j’aurais aimé qu’on me dise de me faire confiance. Que tout ce qui est aligné avec moi viendra. Les clients vont aller voir ailleurs, ça aussi c’est OK. Tu ne seras pas le bon match pour tout le monde. Plus ton style et ta vision se développeront, plus tu t’affirmeras et plus tu seras ferme dans ta façon de travailler.
Que ma créativité va partir et revenir au rythme des saisons
C’est ok, accepte-le. C’est terrifiant quand ça arrive parce que ton entreprise dépend de tes idées. Sauf que tu vas avoir besoin de ces moments-là. Trouve-toi des trucs pour reconnecter à ton appareil photo. Créer sans pression, pour toi, sans attentes. Cherche la lumière et sois patiente avec toi.
Que de mettre des limites va être un de mes plus grands défis
Le stress de ne pas y arriver et la pression d’échouer va toujours être un peu dans tes pensées. C’est le risque de travailler en couple en affaires! Sauf que tu dois apprendre à dire non, apprendre à limiter les heures, apprendre que ton temps et ton énergie ne doivent pas être accessibles à tout le monde. Sans limites, tu vas te faire manger la laine sur le dos. Hello burnout!
Accepter tout de peur de ne pas y arriver viendra jouer sur ta santé. Et ça, tu vas l’apprendre à la dure.
En gros
En gros, j’aurais tant voulu trouver un mentor quand j’avais 23 ans qui allait me pointer dans la bonne direction, m’aider à croire en moi, m’expliquer les risques de burnout, les bons et les mauvais coups en affaires. Sauf que rien ne me remplit plus de fierté que de dire que je suis photographe, maman à la maison, qui travaille chaque jour avec son mari a créer du beau pour des bonnes personnes. Et ça, je l’ai appris par moi-même.
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